Week-end de vacances à Nantes avec M. et Manon. Après-midi à Pornic (Caroline, que l’on a plusieurs fois croisée, nous avait prêté sa voiture) crêpes au P’tit Nice, brunch Bossard sur les quais de l’Erdre, cafés et vin/bière (au Café Grimault, à La Maison et tout au long de nos ballades), musée des Machines de l’Ile, exposition de photos de Corinne Mercadier, conférence de Miguel Benasayag et Angélique Del Rey au LU, séance de Shining au Cinématographe.
Découverte aussi du Badérioc, un resto-cantine du centre-ville, plein de petits plats pas chers et faits maison, qui se rapproche de mon restaurant idéal (Dans mon idéal, les portions seraient deux ou trois fois plus petites et on pourrait prendre 5 ou 6 plats différents pour le même modique prix, mais bon).
Notre cartographie se dessine tout doucement. C’est une période douce. Nantes est une ville où l’on croise les gens. A Paris, on prend des rendez-vous, on se retrouve à des endroits, et éventuellement, un jour, on recroise devant un cinéma une personne pas vue depuis dix ans. Mais ça n’arrive qu’une fois. Ici, on croise les gens par hasard, dans la rue, souvent, an Lieu Unique, presque toujours, on passe devant chez eux, là où ils travaillent. Et indubitablement, on se sent moins seul.