Période musicale. Je reprends ma guitare, nous débutons (avec M.) les cours de chant, et je tâtonne sur ma toute nouvelle et toute belle lame sonore, offerte par M. et fabriquée par Alexis Faucompré dont je ne peux que recommander le beau travail.
Qui-vive il y a une semaine au Lieu Unique. Passionnant spectacle de magie mêlant théâtre réflexion, en forme de questionnement sur l’illusion et sur sa signification. Et ce soir, les Variations Goldberg, par Dan Tepfer. Douceur.
Quelques obsessions du moment : Strange Love, la chanson du générique de Frankenweenie, par Karen O, Destruction of the disgusting ugly hate de Soko, Quentin Blake (qu’on peut entendre parler de son travail ici), et la série The West Wing (saison 6 désormais), et puis l’envie de me pencher sur la théorie du langage de Lacan.
Je relis et corrige mon texte pour la millième fois et enfin je l’aime à nouveau, j’y trouve un peu de cette précision que j’aime tant chez les autres. Et surtout, il me semble le comprendre pour la première fois, avoir saisi les raisons de son existence. C’est une belle période, de changement, peut-être, de questionnements en tous cas. A la fois paisible et angoissante, mais enfin il se passe des choses. J’ai l’impression que tout autour de moi est matière à m’abreuver. Des idées, des réflexions dont je peux faire quelque chose. Je crois que c’est bon signe.
Reste la difficulté à se sentir proche des autres, trouver des amis, des gens avec qui on ne partage pas que du temps, mais aussi des valeurs, des perceptions, des sensibilités, des obsessions. Des gens pour qui avoir ça en commun est important. Je ne suis pas douée pour les repérer, sans doute. Encore moins pour les approcher. Alors on réfléchit à des astuces, des pièges à tendre pour les attraper, ces amis filants.