Je n’avais jamais expérimenté le campus à l’anglaise ou à l’américaine (celui de Nantes semble y ressembler un peu, quoique moins protégé, plus intégré à la ville), mais je trouve ça génial. On regroupe tous les savoirs, les sciences, les technologies, les arts, dans un espace (étendu), comme une petite ville en marge de la ville, dédiée aux étudiants, à la connaissance et à une idée de la vie en communauté, avec tout ce qui est nécessaire pour survivre : cafés, restos, librairie, bibliothèque, piscine, supérette, wifi, musée, nature, lac. Le matin, quand on se lève (tôt), on croise des tas de lapins et d’écureuils sur les pelouses. Il y a quelque chose de paisible et convivial, et en même temps de studieux. Et si l’on ajoute à cela que les université anglo-saxonnes ont des départements de creative writing, on aurait presque envie de porter un sweat-shirt UEA (en tous cas, on comprend un peu mieux).
Mais bon, peut-être que lorsque les 19 000 étudiants sont là, l’air y est un peu différent.