Il y a quelques semaines, j’ai découvert grâce à M., le travail de Katie Green, et notamment son magazine autoédité The Green Bean. Elle y parle avec humour, sensibilité et une belle légèreté de création, de ses lectures, de ses obsessions, de son quotidien et de ses recettes vegans. Son roman graphique sur les troubles alimentaires et la guérison, Lighter than my shadow, sort cet automne (en Anglais) et je me réjouis. Je viens de lire le numéro dédié aux cartes. Il contient une super bibliographie sur la question, et plusieurs chouettes cartes (de sa journée, de son cerveau, de son bureau).
Je retrouve des habitudes de lecture en anglais, et c’est agréable, comme une autre identité que je m’approprie un peu. Je deviens une jeune New-Yorkaise, une Bristolienne ou un vieux Gallois. J’ai l’impression qu’en lisant une langue étrangère, même si on ne la maîtrise pas très bien, on se met un peu à penser dans cette langue. Il y a tant de livres géniaux malheureusement non traduits en Français, c’est un monde qui se rouvre.
Du coup, cette lecture a réveillé mon goût pour les cartes (mes tiroirs sont pleins de projets liés notamment aux plans de ville), et j’ai gribouillé celle-ci dans un train entre Amiens et Nantes.