Ça faisait longtemps que le sujet me trottait en tête, me questionnait, m’agaçait, qu’il alimentait nos discussions, à Martin et moi, à la sortie du cinéma ou en refermant un livre. Et puis un jour, l’envie d’écrire un texte – qui s’est transformé en livre – sur le sujet est devenue évidente. De là, est né ce court essai, Éloge des fins heureuses, que je publie ces jours-ci dans notre maison de micro-édition, Monstrograph.
Ce texte est un plaidoyer pour l’imagination et pour la fiction, une défense de l’optimisme, des fins heureuses, du romantisme et de la littérature « féminine » comme arme politique, comme instrument d’émancipation sociale, comme outil féministe. C’est un texte provocateur aussi (et qui n’est pas dénué d’une certaine dose de mauvaise foi) pour défendre une éthique et une esthétique.
C’est un texte important pour moi. J’y défens une idée de la littérature, du cinéma et de la fiction en général, qui m’est chère – et qui n’est pas très populaire en ces temps de cynisme et de froideur. C’est la première fois que j’écris et que je publie un essai, c’était donc aussi une démarche tout à fait nouvelle – et angoissante – pour moi. J’espère que ce texte trouvera des échos, des résonances, des lectrices et des lecteurs qui partageront ce point de vue, ou qui ne le partageront pas mais auront envie de s’interroger sur la question.
Le livre est pour l’instant en vente uniquement sur le site de Monstrograph. Amis libraires, si vous souhaitez proposer ce livre – ou tout autre titre de Monstrograph – dans votre librairie, n’hésitez pas à nous contacter !