J’ai toujours aimé la rentrée. Pas parce que l’on retournait à l’école, mais pour le renouveau qu’elle engendrait. J’aimais porter de nouveaux vêtements le jour de la rentrée, j’adorais acheter des fournitures scolaires, les déballer, les ranger soigneusement ; l’odeur des cahiers neufs, les stylos pas mâchouillés, les crayons parfaitement taillés, les gommes immaculées. Derrière chaque rentrée, il y a l’espoir d’un changement, d’un mieux. J’aime les résolutions aussi – peu importe qu’on les tienne ou non, tant qu’elles nous donnent de l’espoir.
Maintenant, il n’y a plus de fournitures scolaires, plus de vêtements de rentrée, plus de grandes vacances non plus, mais le plaisir est resté. À chaque fin d’été, il est temps de décidé quel sport je vais essayer, quelle activité je vais commencer. La plupart du temps, j’abandonne en cours d’année, je suis déçue ou je m’en désintéresse, parfois même je ne vais pas au bout de l’inscription, mais c’est le spectre des apprentissages possibles qui m’enthousiasme. Je parcours les sites des associations, des clubs, des cours, rêve à tous les savoirs et toutes les compétences que je pourrais acquérir. Cette année : claquettes et chant, donc.
Et puis, il faut bien faire quelque chose de toute cette attente (J-40 avant la sortie de Apprendre à ronronner).